Ghost town

En ce début juillet, nous sommes repartis sur les bords de la mer Rouge, le long de la péninsule du Sinaï. Petit pincement au cœur lorsque l’avion décolle, c’est un petit avion d’Egyptair. Il est plein… surtout de chinois. Arrive Sharm El Sheikh, où  il se pose tranquillement. Sauf que non, il remonte brusquement et vire, il y a un gros avion sur la piste en train de décoller. Ça bouge, ça craque dans l’avion. Les gens se sont tus. Il fait un deuxième tour, sans doute trop rapide, et rate la piste, remet les gaz et remonte. Cette fois c’est très silencieux dans l’avion. Le pilote file plein sud. Direction Hurghada? Non il finit par faire demi tour et revient. L’avion descend rapidement, tangue beaucoup, les passager sont toujours figés. Il touche brutalement le sol, et freine brusquement. Trop vite, ou trop court? On n’aura aucune explication.

Traversée du Sinaï en voiture ensuite. Une heure dans une vallée au fond plat entourée de montagnes escarpées rouges, roses, noires… Quelques arbustes épineux, et des barrages de militaires armés, canons et véhicules blindés derrière des sacs de sable. Et toujours les mêmes questions, à propos de notre nationalité.

Dahab est un ancien village de pêcheurs, reconvertis dans le tourisme. Mais les touristes ne sont pas là. Les Chinois sont restés à Sharm, et il faudra attendre la fin du Ramadan et l’aïd, pour voir arriver des groupes de jeunes égyptiens attirés par la plongée.

Tous les jours se ressemblent. Plage le matin, les fonds marins sont d’une richesse incroyable, et puis sieste pour éviter la chaleur de l’après-midi, sortie et marche  pied dans la douceur du crépuscule. Fare niente : objectif atteint.

Les photos du séjour sont là.