Si j’ajoute les chiffres de cette date, je trouve deux zéros deux deux quatre un, ce qui nous fait huit. Ou neuf, ou zéro, tout dépend du calcul.
Une extraordinaire façon de raisonner qui ne tient compte ni de la réalité, ni des contingences sociales et culturelles. Je veux parler des réactions hystériques organisées autour de dates particulières, particulières parce qu’on oublie juste que la date usuelle n’est pas une donnée universelle au sens spatial ni au sens historique, puisqu’il existe de nombreux systèmes de calendriers, tous également légitimes.
Si je m’énerve un peu après ces âneries, c’est parce les membres d’un groupe local eelv que je ne situerai pas, pour ne pas leur ajouter la honte à leur bêtise, semblent persuadés que le monde est géré par une coalition secrète type illuminati, dirigée par un descendant de Procter ou de Gamble, j’ai oublié, le tout avec la complicité d’ovnis, de banquiers et de la FED, afin d’assurer la suprématie des USA. Aneries du même tonneau que la “datologie”.
Envie de pleurer quand je vois ça, ou de voter Mélanchon.
Heureusement que ce mois de novembre rayonne comme un printemps qui vient.
La tempête du début du mois avait pourtant fait bien des dégâts, pas toujours évidents à repérer. AnneMarie est bien tranquille, à lézarder au soleil. Le serait-elle autant si elle voyait le mur disloqué sur lequel repose la promenade, disloqué par la mer en furie. Elle en a frissonné rétroactivement.
