Voyage express

il nous a fallu rentrer d’urgence en France pour quelques jours. Billets pris la veille du départ. Des prix pas tout ce qu’il y a de sympathiques, mais c’est la règle, qu’y faire? Seule bonne nouvelle, il ne devait plus y avoir de place en classe Economy et nous nous sommes retrouvés surclassés. Champagne au petit déjeuner, saumon, avec Pomerol ou Brouilly, au choix. Des sièges confortables, transformables en lit, des écouteurs avec réducteur de bruit… Le paradis pour les longs voyages en avion. Dommage, c’était pour un saut de puce. Mais Bon, la nappe blanche c’était top!

Au retour, pas de byzness class, mais un avion tout neuf, un nouveau Boeing pour Air France. Un vol inaugural Paris-Cairo, en quelque sorte, le pilote est fier de l’annoncer. Et puis plus rien. Au bout d’un quart d’heure, le pilote annonce que le push, le tracteur qui doit tirer l’avion sur la piste, ne s’adapte pas à l’avion, que le second non plus. Qu’on est allé en chercher un troisième. Merci pour notre patience, qu’il dit.

On a fini par décoller. Il fait beau, il y a du soleil. Je suis près du hublot et il commence à faire chaud. Il n’y a pas de volet à descendre mais des touches sensitives : c’est magique, on peut obscurcir le hublot, il devient presque opaque. La vitre absorbe la lumière ! Au bout de cinq minutes, cela devient intenable. Le hublot se comporte comme un radiateur ! La lumière est transformée en chaleur, un élève de terminale aurait pu le prévoir. Le voyage se transforme en calvaire.

Plus tard, Au-dessus des nuages, on croisera un autre avion. le pilote prend à nouveau la parole. Il y a le wifi à bord, avec accès Internet. J’essaie. Rien. Quelques minutes plus tard, le pilote, encore lui, s’excuse. Ça ne marche pas, mais ils vont régler le problème sous peu. Et puis juste avant l’atterrissage, c’est encore le pilote qui s’excuse, le wifi n’a pas marché. Ceux qui ont payé pourront se faire rembourser… Parce qu’il fallait payer.

Arrivée au Caire, dans le nouveau terminal. Tout est nouveau pour ce voyage, décidément. Les pompiers arrosent l’avion, en guise de baptême. Et dans un coin, du terminal, le staff d’Air France, costumes pingouins coincés. Sont-ils fiers de ce vol inaugural ?