Sourire

mystere-apophatique-41a08

Je vis.
Elle, elle est heureuse,
elle ne le sait pas.
Quelquefois elle s’inquiète
D’être seule encore
mais elle est heureuse.
Moi je la regarde et je souris.

Parfois m’effleure une présence,
silencieuse.
Je me retourne,
ne voit qu’une absence.
Alors, m’embrasse
ce voile de solitude,
Ce noeud glacé au fond de moi.

Je la regarde et je souris.
Je vis.