Sortie touristique dans le sud, soleil et vent, embouteillages à l’aller, embouteillages au retour. Contraste entre la chaleur s’échappant encore de la coulée de lave de janvier 2008 sur laquelle il ne fait pas bon traîner, surtout pour les semelles des chaussures et la douceur de la rivière Langevin, au niveau des cascades du Voile de la Mariée, juste avant le hameau de Grand-Galet. Dans le rôle du rôti, Gwenael. Les baigneurs, en bas à droite, donnent une idée de la taille du site.
Catégorie : L’ïle intense
Le slogan de l’office du tourisme réunionais
Bain de Noël
Calme et tranquillité sur la plage de Trou d’Eau ce matin.
Une ombre plane néanmoins sur le lagon. A quoi pense-t-elle ? A son dernier Noël sous les cocotiers? A son cadeau de Noël ? A préparer la rentrée des classe ? Ce pourrait être un QCM, mais il faudrait être au moins sorcière, ou magicien, pour connaître la bonne réponse.
C’est Noël
C’est Noël demain, et à la première heure, nous serons à la plage. Rien d’exotique à montrer ici. Mangues, letchis, fruits de la passion ou ananas victoria, tous ces fruits qui sont notre ordinaire à Noël sont sur les étals des supermarchés en métropole aussi. Alors quelques articles plus confidentiels, tamarin, fruits à pain -miam- , maïs ou haricots noirs, mais aussi des articles déguisés : grenades ou pommes rouges, bouteilles de whisky… non, miel de Saint-Joseph. Bonnes fêtes.
Restaurant chinois
Un resto chinois de Saint-Pierre. Pas réussi à le photographier, la lumière trop crue de l’été, les contrastes violents ont rendu illisible son aspect grotesque. Il me rappelle une parodie de roman de SF des années soixante, où l’humanité avait conquis la galaxie, les chinois s’octroyant le monopole de la – mauvaise – restauration interplanétaire.
Il y a beaucoup de gargottes sinoises ici, à la Réunion, différentes des nombreux restaurants vietnamiens de métropole. Je déteste ces restaurants chinois alors que j’aime bien un restaurant vietnamien au Mourillon, une toute petite salle, mais on peut aussi manger sous les platanes, l’été, sur une placette. Le Dragon d’or, il s’appelle, je crois…
Matin d’été
Côté montagne, une matinée qui s’annonce sereine, à l’ouverture des volets de la chambre. Ni pluie ni vent aujourd’hui. Non, inutile de poser la question, je ne sais pas le nom de ces fleurs violettes, juste qu’elles donnent des petits fruits orangés type groseille, immangeables.
Côté mer le contraste est saisissant. L’océan s’écrase en houle grondante sur les plages et les pointes de lave noire. Sans doute une tempête a-t-elle sévi dans le sud, au large de l’Antarctique. Les vagues soulèvent une brume moite, poisseuse, une brume salée qui bordure l’île, qui lui donne un air de hammam en plein air.
Une grande décision
Crépuscule d’hiver
Depuis quelques années, pour nous, l’approche de Noël est marquée par ces crépuscules d’été, chargés de lumières, chargés de nuances, ces trains de nuages qui seront la pluie de demain. Pas cette pluie qui clôt une période de beau temps, qui annonce le retour du froid. Une pluie promesse de fruits, de ciel bleu, de houles bruyantes.
Premiers letchis
Photo volée -bis-
Dans le sud sauvage
Sortie dominicale ensoleillée dans le Sud Sauvage, entre Saint-Joseph et Saint-Philippe. Pas de coulée de lave ce mois-ci, juste Anne-Marie tournant le dos au Cap Méchant, un couple d’amoureux face à l’océan Indien, rêvant peut-être à l’Antarctique, là-bas, derrière l’horizon, à moins qu’ils n’aient vu une sirène échevelée, portée par l’écume des vagues et puis un très joli jardin, jardin d’épices et de senteurs, celui de Mare Longue.