Fin des vacances ce soir…
Enfin presque. Je suis convoqué à Saint-Denis pour deux semaines de correction du concours de professeur d’école. Et comme c’est pour corriger l’épreuve de mathématiques, je pourrais bien avoir fini dès mercredi, histoire de faire le pont entre l’Ascension et le dimanche 26 mai.
J’ai donc une doublure pour faire travailler mes élèves, et comme je suis quelqu’un de sérieux, je lui ai préparé une liste de petites choses à faire pendant ces deux semaines, lecture et mathématiques surtout. Et cette liste de choses, je suis allé la déposer à l’école ce matin.
On avait bien entendu des vagues cette nuit, mais de la à s’attendre à ce spectacle, on a été servi. A L’Etang-Salé, la villa en bois qu’on avait repéré cet été, une villa les pieds dans l’eau, un portail sur la rue un autre sur la plage, elle avait bien les pieds dans l’eau! Pour de bon. La plage, sable et galets, s’était répandue sur la rue, après avoir traversé les jardins.
Au retour on s’est arrêté à Saint-Leu pour prendre du pain. Les quais du port étaient encombrés de bateaux que leurs propriétaires cherchaient à sortir. A la maison, le journal de RFO aurait eu un côté comique, s’il n’y avait pas ces deux pêcheurs noyés.
A L’Hermitage, il n’y a plus ni plage ni rondavelle, à Saint-Pierre, un restaurateur a vu une vague arriver et tous ses clients partir sans payer. A Saint-Paul et à Saint-Gilles, les maires ont vu partir leur front de mer, au large pour le premier, au fond du port pour le second. Le préfet va faire quelque chose. A Saint-Leu, il y avait hier soir un festival de spectacle de rue, ils ont tout arrêté avant la fin. Ce matin, sur la plage, il y avait un type qui dormait encore dans son hamac, entre deux filaos, au-dessus des laisses de mer.
Après la météorite, le cyclone et le volcan, voilà le tsunami, on s’amuse comme des fous…
En fait de tsunami, c’est de la houle, jusqu’à 11 mètres, qui nous vient des îles Kerguelen.