Nous aussi, on a commémoré, on a regardé le défilé des vainqueurs, trouvé un beau bénitier (Anne Marie appelle ça un tridachne ????) et on est revenu à la maison à la nuit, fatigués mais contents. Il y avait du vent, – on peut voir l’alizé secouer le cocotier – du soleil et des poissons. On n’a pas dépassé la dizaine de touristes sur la plage. Avec en prime un jeune mahorais un peu demeuré qui nous a accompagné toute la journée, en jouant du djembé et du chombo. Il ne parlait pas un mot de français et semblait être là pour couper du bois.
Au retour, j’ai peur d’avoir fait passer de vie à trépas un maki aventureux. Ces bestioles sont moins agiles sur la terre ferme.
Ce sera un autre événement à commémorer l’année prochaine.