Wadi Al Rayan

Au sud-ouest du Caire, il y a toute une série de dépressions dans lesquelles se déverse une partie des eaux du Nil. On y trouve deux lacs salés, dont le plus élevé et le plus grand est le lac Qarun. On y trouve du poisson de mer, en plein désert ! Au sud du lac, une immense oasis, le Fayum, plus d’un millions d’habitants, des oliveraies, des palmeraies, mais aussi des cultures maraîchères, et de l’artisanat.

Fishermen boats

Plus au sud, on trouve encore quelques lagunes alimentées par un surplus d’eau du lac Qarun. Et après c’est le désert occidental, le désert libyque. Des roches couleur d’ocre, des fossiles, des milliers de fossiles et des dunes de sable qui traversent lentement ce paysage martien.

Magic Lake

Au détour d’un rocher, la piste nous amène au bord d’un petit lac sorti de nulle part, un petit lac adossé à un train de dunes. Magic Lake. Il doit son nom à cette eau qui semble sourdre du sable. En fait, un simple affleurement de la nappe phréatique. Salée, car le sol n’est que le fond d’une ancienne mer aujourd’hui disparue, qui allait de la Méditerranée au Pakistan.

Colonne vertébrale de baleine
Colonne vertébrale de basilosaurus, ancêtre marin de la baleine

A quelques dizaines de kilomètres d’ici, on trouve même un étrange endroit, Wadi Al Hittan, la Vallée des Baleines. Ce sont les traces d’une mangrove fossilisée, dont le fond est parcouru de squelettes de baleines encore intacts. Le vent a pris la place des vagues pour sculpter ces formes étranges. Le grès qui les composé est un amalgame de coquillages, de coraux, d’arêtes de poissons, de racines… de tout ce qui fit une mangrove sur les bord d’un océan appelé Thétys.

La vallée des baleines
La vallée des baleines