Au marché de Saint Pierre

coq

Marché de Saint-Pierre samedi matin.

Grosse chaleur, poisseuse. Des touristes se baladent en bande, audioguide à l’oreille, comme dans un quelconque musée parisien. A l’ombre d’un badamier, les coqs les ignorent superbement.

Ils n’ont jamais entendu parler du civet coq.

Saline de Saint Leu

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Cimetière

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Fleurs de frangipanier, flottant dans un joli nid à moustiques, cimetière des Avirons.

Concentration

S

Petite pause pluie après une visite de l’aquarium tropical de Saint-Gilles. “Poissons, a dit Nina en sortant, beaucoup poissons”. Absence des raies, cette fois. Dommage, ce sont de beaux poissons. Pause pluie donc, averse tropicale brutale. Nina se concentre sur sa compote, tonton se concentre sur son téléphone.

Ainsi va la vie.

Nouvel an bis

temple

Le week-end dernier, c’était le nouvel an chinois, l’année du tigre. Il y en a eu, des gerbes de pétards, tout le dimanche. Le calme est revenu, le portail du temple est ouvert, tranquillité assurée à l’intérieur. C’est à Saint-Pierre ce jeudi.

Une semaine bien remplie

carnaval

Mardi, carnaval à l’école. Les élèves arrivent déguisés. Beaucoup de bandits, de pirates, de chevaliers, Jedi ou d’ailleurs, deux garçons déguisés en fille – faut oser, à cet âge – une sorcière et quelques jeunes filles dévêtues dans ma classe.

teque

Vendredi, la journée commence doucement. Sur le stade, une tèque qui s’éternise. Pas envie de s’asseoir sous les ventilateurs, à surchauffer les méninges. Trop chaud, trop moite.

On ze road again

usine-du-gol

De retour d’une réunion, le soir, au fin fond de l’île. Le ciel est chargé sur le Tampon, le soleil illumine encore l’usine du Gol, près de Saint-Louis.

Pelouse plastic

toison

Marre de la boue, marre de la poussière, marre du jardinier, la mairie a choisi : pelouse en plastique dans la cour, ça durera ce que ça durera. Je serai passé de la pinède, du champ devant la classe à la pelouse artificielle. Il est temps que je parte. Plus que 46 jours de classe. Yes!

On voit les sommets

station-service

Station-service sur la quat’voies, au niveau de la rivière Saint-Etienne. Le ciel est dégagé sur les Hauts, de l’Entre-Deux au Tèvelave en passant par les Maques.

Cela ne durera pas.

Travail dominical

nid

Il pleut, il fait chaud. Cette alternance de soleil et d’humidité a pour résultat une végétation foisonnante qu’il faut bien circonvenir. Aujourd’hui, j’attaque les bananiers. Le plus beau est déjà tombé, surchargé par ses fruits lourds, mûrs, sucrés à point. Dommage Nina, tu n’y goutera pas. Donc, on rafraîchit les feuilles mortes, inélégantes, qui prennent le vent et fragilisent la plante.

pik

Mais la nature m’arrêtera. Des oiseaux ont fait leur nid sur la tête d’un bananier. Un oeuf tout blanc, gros comme un grain de raisin me regarde. Au moment de redescendre du mur, la main me brûle, une saloperie d’essaim de guêpe s’était installé sur une feuille, bien à l’abri de la pluie. Un autre sur le mur. Si ça se mange en cari ici, j’ai préféré en faire de la bouillie.