Voilà la grippe

Les élèves et les profs sont maintenant en classe depuis bientôt deux semaines. Il ne sont pas les seuls. Le virus de la grippe porcine a lui aussi fait sa rentrée. Accessoirement, il met en valeur l’inanité et l’incompétence de nos ministres. Se laver les mains avec du savon, jeter serviettes et mouchoirs en papier dans une poubelle fermée par un couvercle, isoler les malades, élèves et enseignants, fermer les classes quand trois élèves sont malades…

Un seul lavabo pour trente élèves, pas de savon, sinon celui que j’ai acheté, pas de serviettes jetables, ni de poubelles. Et puis, jeudi 20 août, premier cas avéré, ma remplaçante disperse le virus dans la classe. Elle ne savait pas. Depuis, neuf cas dans ma classe, six pour ces deux derniers jours, une bonne trentaine pour l’école.

De quoi fermer l’école… Ben, non. Cause toujours, mon cher Luc.

Et puis sa collègue, la santé en marche, vient nous annoncer hier sur RFO la vaccination pour tout le monde, dès le 15 octobre, soit après la fin de l’hiver austral, quand tout le monde l’aura eu, cette grippe. Gouverner, c’est prévoir, disait l’autre. Eux, manifestement, ne gouvernent pas, ils communiquent.

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De bonnes nouvelles quand même, des élèves gentils, et nouveauté, un tableau interactif pour travailler. Un miracle pédagogique, qui deviendra vite indispensable. Adieu déjà craies et brosses poussiéreuses, feutres secs et compas qui crisse.