Hier coucher de soleil rapide, plus que moi, qui suis arrivé trop tard pour le photographier. C’est vrai que l’hiver est encore là et que la nuit vient tôt.
Après la maison, après l’école, c’est au jardin qu’il faut que je m’attaque. Pendant notre passage en métropole, l’herbe a poussé, des mauvaises herbes – chardons, liserons, corbeille d’or – ont tout envahi. Et les pamplemousses commencent à tomber.
Le jardinier est concentré, prêt à se mettre à la recherche des outils rangés, égarés, dispersés, oubliés…
Au moment de remplir le bac à compost, une harde de cabris bêlants, encore plus traumatisants qu’un chat affamé, envahit le chemin, s’attaque à tout ce qui dépasse, tous attirés par l’odeur d’herbe fraîchement coupée.