Ce samedi, petite promenade au marché forain de Saint-Leu. Après la pluie et le froid de la veille, le temps est au printemps, il y a du monde qui se presse entre les étals, fripes, plantes, fruits et légumes, grillades, on trouve de tout. Mais pas de poivre vert, dommage.
Le coupeur de canne est là, comme chaque samedi, à vendre son jus de canne tout frais, si bon à boire, si mauvais pour les dents. A Madagascar, la canne était vendue en petites rondelles, ici, elle est pressée devant le client.
Tangors, mandarines, avocats, nèfles – prononcer bibasse – ce sont les fruits de saison, avec les premiers ananas encore petits.
A l’ombre des filaos, un orchestre anime le marché. Quelques couples se forment, esquissent un pas de danse, un bal improvisé s’organise. Derrière, les surfeurs glissent sur la vague.
Retour vers la voiture, les paniers chargés. La découverte du jour, de la roquette bio, production locale ! Dans les Hauts, les nuages se forment déjà. Ici, c’est le printemps.