Le voulé

Depuis que nous sommes dans l’hémisphère sud, tout marche à l’envers. Imaginez-vous que le printemps est bien avancé. L’île a perdu ses couleurs d’automne, l’émeraude tranche sur l’azur du lagon, les baobabs au bord des plages se couvrent de petites feuilles vertes (voir photo jointe), les alizés qui soufflent du sud nous rafraîchissent délicieusement. Après une semaine de merde, une journée de rêve, un voulé (pique-nique, tradition dominicale mahoraise) sur la plage, à l’ombre des arbres, à manger des brochettes de zébu accompagnées de rougail mangue et de rougail papaye. Une journée épuisante, trois heures dans l’eau à papoter (d’aucune dirait “battre de la gueule”, si mes souvenirs sont exacts) et à digérer en essayant de ne pas trop bouger pour s’économiser. Et puis le soleil qui se cache derrière un gros nuage et qui joue avec la lumière du soir.

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Demain deux décembre, encore trois semaines à ce rythme et ce sera l’été.